Vannerie de scoubidou

Une commande de paniers de pêche tissés en scoubidou sur structure métallique pour une scénographie d’exposition élaborée par le collectif breton Milles plateaux.
Sur une demande de Marie Chemin, l’atelier s’est lancé dans l’élaboration et la fabrication, en un temps record, de 30 paniers de pêche servant à une déambulation interactive dans l’exposition “De bouche à oreille” au manoir de Kernault à Mellac, Morbihan, en 2014.
Les structures métalliques ont été élaborées par Ulrich Gebauer, complice métallière de l’impossible.
Les 4 kilomètres de gros scoubidou jaune fluo ont été filé sur commande par l’entreprise française Fil de scoubidou.
Une aventure pour nos doigts et nos têtes.

L’atelier Caroline Chomy Vannerie sait prendre des chemins de traverse et peut offrir des réalisations de haute qualité pour les projets plus originaux.
Vous avez une idée, l’atelier a les compétences, soumettez lui votre projet en laissant un message sur la page contact.

Etymologie de scoubidou :

Vient de l’occitan escoba (balai). Bien avant l’ère du plastique, les enfants récupéraient les poils des balais en Rilsan (nom commercial du polyamide 11, sorte de nylon issu de l’huile de ricin, pouvant être coloré à volonté) pour les tresser entre eux et en faire des petits boudins multicolores.

Popularisé en France à la fin des années 1950 par une chanson interprétée par Sacha Distel :
[…]Des pommes, des poires,
Et des scou bi dou, bi dou, ah[…]

— (Scoubidou, Sacha Distel, Maurice Tézé, Allan Lewis, 1959)

Le nom de scoubidou désignant l’objet a été attribué par le public ; la chanson mettant en exergue le mot mystérieux « scoubidou » tandis que sévissait la tocade d’un curieux objet sans nom.

Objet ludique fait de fils de plastique creux tressés de même couleur ou de couleurs différentes, prenant la forme d’un boudin à section carrée et terminé par une boucle.