Au quotidien :
Toutes les vanneries en matière naturelle sans traitement, ni vernis sont appropriées au contact alimentaire.
Entretien ordinaire des vanneries
L’entretien de l’osier se limite à un brossage doux, dans le sens du tissage, à sec ou légèrement humide si nécessaire puis suivi d’un séchage complet.
Nettoyer avec une éponge humectée d’eau tiède additionnée de sel marin ou de quelques gouttes d’eau vinaigrée.
Si il y a présence de taches, laver avec une brosse douce votre corbeille avec une solution d’eau et de bicarbonate de soude (3 cuillères à soupe par litre d’eau tiède), puis faire bien sécher l’article à l’ombre du soleil, sur un radiateur ou avec sèche-cheveux réglé sur souffle tiède.
Une vannerie (de qualité) peut être lavée à grande eau tiède, sans trempage.
Entretien des corbeilles avec des fonds de bois
Sur les fonds en bois des corbeilles « cosse », tous les ans, appliquer au tampon une fine couche d’huile alimentaire ( l’huile d’olive étant la plus appropriée).
Le bois est ainsi nourri et est moins tâchant.
Si le fond a été tâché, poncer avec un papier de verre (spécial bois en 120 ), bien dépoussiérer puis appliquer au tampon une fine couche d’huile alimentaire qui assure nourrissage et protection.
Entretien des luminaires
Entretien facile de l’abat-jour par simple époussetage, ou puis après démontage de celui-ci de son système électrique par brossage légèrement humide suivi d’un séchage.
Attention certains luminaires ne peuvent pas être dissociés de leur système électrique, dans ce cas ne pratiquer qu’un brossage à sec.
Entretien des vanneries anciennes
Prendre soin de les manipuler avec précaution.
Dépoussiérer uniquement et délicatement à l’aide d’un pinceau à poils durs ou d’une petite brosse.
Attention un brossage trop intensif pourrait casser les brins très affaiblis par le temps.
Entretien des vanneries très encrassées
Si la vannerie est moisie ou très encrassée, nettoyer avec une solution d’eau chaude et de cristaux de soude (une tasse à café de cristaux pour un litre d’eau).
Rincer en ajoutant le jus d’un citron dans la dernière eau de rinçage.
Toujours bien faire sécher, à l’ombre du soleil, sur un radiateur ou avec sèche-cheveux réglé sur souffle tiède.
Entretien des vanneries avec des taches alimentaires
Ne pas utiliser d’eau tiède ou chaude au risque de « cuire » la tâche.
Si la tâche n’est pas encore sèche, vous pouvez utiliser du papier buvard afin d’absorber un maximum de liquide.
Si la tâche a eu le temps de sécher :
En cas de taches de vin :
Utiliser un chiffon imbibé de lait. Si cela ne suffit pas, alors utiliser la bonne vieille méthode du jus de citron mais cette fois dans de l’eau froide.
En cas de taches de tomate :
Si la tache est récente utiliser du lait, mais si la tache est ancienne alors il vaut mieux frotter délicatement à l’aide d’un linge doux imbibé d’eau froide et de bisulfite de soude (25 g par litre d’eau).
En cas de tâches de café :
La meilleure solution est le mélange à quantités égales d’eau froide et de vinaigre blanc.
Attaques d'insectes xylophages
La vrillette laisse des petits trous en surface du brin, mais la larve chemine et mange l’intérieur du brin.
Mettre la vannerie 3 ou 4 jours au congélateur, les éventuels œufs gèleront.
Puis nettoyer avec une solution d’eau et de bicarbonate de soude.
Ensuite faire bien sécher, à l’ombre du soleil, sur un radiateur ou avec sèche-cheveux réglé sur souffle tiède.
Au jardin :
Conseils pour l’accueil des oiseaux.
Les nichoirs
Les mésanges apprécient tout naturellement ces nichoirs en osier pour leur nidification.
Vous pouvez pour les accueillir mettre ces nichoirs à mésanges dans votre jardin sans souci.
En effet, sans traitement, ni colle, ni vernis, les nichoirs sont confectionnés en osier avec soin à l’atelier.
Les dimensions respectent les besoins spécifiques des oiseaux cavernicoles : diamètre intérieur, hauteur et diamètre du trou d’envol.
Le toit est amovible afin de nettoyer le nichoir à mésanges après usage.
A la fin décembre, mi janvier, pensez à installer les nichoirs.
Fixez-les correctement, sans risque de ballottements, dans un espace préservé du vent, des grosses pluies et des chats.
Le trou d’envol doit se situer à 200 cm du sol et être orienté est, sud-est (soleil du matin).
N’y touchez pas pendant la nidification.
Puis après l’envol des derniers oisillons, mi ou fin d’été, nettoyez le nichoir.
C’est indispensable pour pouvoir accueillir de nouveaux oiseaux sainement au printemps suivant.
En effet, les oiseaux véhiculent beaucoup de parasites dans leur plumage, les oiseaux régulent ces populations tant qu’ils habitent les nichoirs, une fois vide ce sont les parasites qui pullulent et peuvent rendre impropre l’installation d’une nouvelle nichée.
Décrochez le nichoir en vous assurant qu’il n’est plus habité.
Ouvrez le toit en tirant fermement sur le bâton transversal.
Videz toutes les herbes, mousses, laines, crins, cheveux etc.. qu’ont rapporté les oiseaux.
Brossez à sec ; n’utilisez aucun produit ; si nécessaire de l’eau avec éventuellement du vinaigre blanc.
Ensuite laissez le tout exposé aux UV d’une journée ensoleillée.
En effet les UV termineront le travail de nettoyage.
Passez une fine couche d’un mélange de 2/3 d’huile de lin et d’1/3 d’essence de térébenthine, bien faire sécher.
Puis réservez au sec jusqu’à l’hiver prochain.
Et n’oubliez pas de le réinstaller.
Pour des informations complémentaires et sérieuses sur l’accueil d’oiseaux dans votre jardin, les conseils de la LPO font référence.
Les mangeoires
En fin d’hiver, après brossage et séchage complet, passer une fine couche d’un mélange d’huile de lin et d’essence de térébenthine, bien faire sécher.
Puis réservez jusqu’à l’hiver prochain.
Les mangeoires sont destinées aux petits sujets qui s’accrochent dessus.
Suspendues à environ 175 cm du sol afin d’éviter les assauts des chats, elles régaleront en hiver les amateurs de graines.
Vous pouvez coincer des boules de graisse entre les montants, elles seront protégées de la pluie, pensez à bien enlever les filets qui les entourent ( les oiseaux peuvent s’y coincer les pattes).
Les oiseaux s’accrochent à l’extérieur de l’anneau pour se nourrir, ce qui permet de garder la mangeoire propre.
Ne nourrissez les oiseaux qu’en période de grands froids afin de ne pas perturber leur équilibre alimentaire.
En France de mi novembre à mi mars, sur cette dernière quinzaine, diminuez les doses de nourriture jusqu’au sevrage.
A la fin mars, quand les bourgeons sont en fleurs et que les insectes se font à nouveau voir, arrêtez totalement de nourrir les oiseaux.
Décrochez et nettoyez vos mangeoires.
C’est indispensable pour pouvoir nourrir sainement les oiseaux l’hiver suivant.
Brossez à sec ; n’utilisez aucun produit ; si nécessaire de l’eau avec éventuellement du vinaigre blanc.
Puis exposez la mangeoire au soleil. En effet les UV termineront le travail de nettoyage.
Passez une fine couche d’un mélange de 2/3 d’huile de lin et d’1/3 d’essence de térébenthine.
Faites bien sécher au grand air.
Réservez au sec jusqu’à l’hiver prochain.
Et n’oubliez pas de la réinstaller.
Et pourquoi pas l’utiliser comme suspension de plante en été …
Pour des informations complémentaires et sérieuses sur l’accueil d’oiseaux dans votre jardin, les conseils de la LPO font référence.
Quelle nourriture apportée en hiver pour les oiseaux communs des jardins :
Les oiseaux ont besoin d’aliments riches en glucides et en graisses pour résister aux longues nuits froides. Selon les espèces que vous souhaitez nourrir, vous pouvez distribuer des miettes, du fromage, des fruits, des matières grasses ou des graines. Si les graines (noires) de tournesol sont les plus fréquemment et sont appréciées par de nombreuses espèces, il existe d’autres variétés qui feront le bonheur d’autres oiseaux.